Sortie du 26 septembre

                                                    St Julien de Lampon

                                                                        ****

L’année dernière la Dordogne a refusé de nous recevoir, son associée la pluie ayant
déversé des trombes d’eau , le débit en était trop important. Cette année on peut dire
que le niveau et le temps, présageaient un séjour d’anthologie pour la pêche et les
cèpes.
Neuf courageux pêcheurs se sont retrouvés au petit camping de St Julien de Lampon ,
pour prendre possession du chalet mis à disposition par Jane la régiseuse . Même s’il
est un peu vieillot , il n’en demeure pas moins très convivial et permet à un groupe
d’être à l‘aise pour la nuit ou le repas. Très grande salle à manger , une gazinière de
pro (mais qui aurait besoin d’un gros coup de révision), frigo et congélo, bacs à
vaisselle (celle ci très bien fournie). Trois dortoirs pour 21 places, bien entretenus
offraient une bonne literie.
Quant à la pêche, c’est pour l’ombre que l’on était là, le résultat fut un peu décevant.
Pas d’ombres en activité, ni en sèche ni en nymphe ou noyée. Certains se sont
rabattus sur les poissons blancs (ablettes , chevesnes, vandoises…).D’ailleurs Alexis
et Jean Louis ont fait étalage de leur expérience en la matière, avec plus de 50
poissons chacun.
Le samedi soir, ce fut Antoine qui se mit à l’honneur avec des chipirons à la catalane
en plat principal. Même le doigts s’en souviennent. Ce soir là , pas de guitares ou de
voix de stentor pour nous entraîner à chanter, mais de grosses discussions bien
arrosées, qui ont permis à Antoine de faire entendre son « bonjour, bonjour » et à Jean
Louis de fêter comme il se doit sa pêche miraculeuse (pas d’arbres face à la sortie du
gîte, on a évité le pire).
Le lendemain, 4 sont allés aux cèpes en évitant les bois privés , les autres au marché
de Souillac, qui, malheureusement, a été annulé. La cueillette de cèpes n’ayant rien
donné, les ablettes ne recevant plus les faveurs des pêcheurs, tout le monde a mis le
cap sur Toulouse. Tous ? Non, seul le président a voulu résister et faute d’ombres
s’est rabattu sur des perches nombreuses au pont de Sieurac. Au fouet et avec des
worms, il s’est un peu amusé à vue, sur quelques sujets qui en valaient le coup.
Peut être que la saison était encore trop précoce pour les ombres, un coup de froid
plus tard dans la saison serait sûrement plus propice.
Ne tirons pas trop vite de conclusions sur la présence de ce poisson , la Dordogne est
décidément une bien belle rivière.   

                                         
                                                            Le Président : Claude