Les rivières autour de Millau
Cette année, c’est le bas Aveyron que nous avons choisi, sur les conseils avisés de nos deux copains de Carmaux : Jean Claude et Patou. En effet, ils fréquentent souvent ces rivières, car ils sont géographiquement plus proches que pour les nôtres dans les Pyrénées. Elles sont exemptes d’eau de neige, ce qui n’est pas négligeable vu les rivières de montagne à cette époque de l’année.
C’est à Comprégnac, petit village de la vallée du Tarn que nous avons posé nos sacs, dans un magnifique gite rustique. Tout était réuni pour que ce séjour se déroule sous les meilleures auspices, le soleil était là, un repas léger à base de charcuterie , fromage et fruits sera pris sur la terrasse du gite au soleil déjà chaud.
Il est 13h, il est temps de chausser les waders et de gagner les lieux de nos exploits. Vu les rivières aux alentours, on a le choix. Certains se dirigeront vers le Tarn, d’autres vers la Dourbie , certains sur le Cernon ou la Sorgue. Ne connaissant pas les rivières, quelques poissons ont été pris, surtout en nymphe ou noyée. En parlant de noyée, notre ami Serge n’a pas résisté à l’envie d’aller visiter les fonds très clairs du Tarn, un peu froid et puissant. Quel joueur ce Serge !
Apéro tardif et repas chantant la soirée s’achèvera fort tard, le pic vert dans la tête de beaucoup.
On dit que la nuit porte conseil , mais apporte aussi …. La pluie. Nous allons avoir droit à de véritables trombes d’eau , les rivières vont vite se salir et grandir un tantinet. Bien sûr on ne va pas se laisser abattre , on va pêcher , mais les conditions deviendront impossibles sur beaucoup de rivières ,seul le Cernon malgré la hauteur restera peu teinté. En plombant avec des enclumes , on réussira à faire quelques poissons , et même en sèche au plus fort de l’orage, des éclosions de sedge et ignitas vont faire sortir quelques courageuses.
Du ramassage de respounchous améliorera le menu le soir ainsi que quelques bocaux de cèpes amenés par notre ami Thierry, discrètement pris dans sa réserve de quelques 850 bocaux. Il faut dire que cette famille n’est pas comme les autres, on leur a mis du cèpe dans le biberon, et même leur sucette avait la forme et le goût du cèpe !!!
Le dimanche après midi, il pleuvait tellement que nous nous nous sommes retrouvés dans un pub de Millau autour de pintes de bière pour soutenir le stade toulousain.
Voilà donc le bilan de ce triste séjour du point de vue pêche , que les talents de nos deux guides qui n’ont pas ménagé leur énergie pour faire découvrir leurs lieux de pêche aux copains du club, n’a pas suffi à le rendre productif. Mais , nous nous sommes promis d’y revenir car l’an prochain ce sera fin mai que nous aurons l’opportunité.
Le Président
