Sortie sur la Vienne et dans la Creuse au lac des Grands Champs.
Vendredi 7 novembre un groupe de 7 Pescaïres ont pris la route tôt le matin, direction Limoges, ou du moins le département de la Haute Vienne, pour passer 3 jours au gîte du berger à Géneytouse, que nous avions fréquentés quelques années auparavant. Le mauvais temps de la semaine précédente n’augurait rien de bon pour la pêche même si les niveaux de Vigiecrue étaient corrects en limite supérieure.
Après avoir pris possession des locaux, notre première destination sera la Vienne en amont de St Léonard de Noblat, sur des secteurs que Romain, notre adhérent expatrié sur zone, nous a recommandé. Le niveau nous a paru bon au premier abord, mais l’automne nous offrant ses belles couleurs nous offrait aussi son tapis de feuilles mortes sur la rivière à tous les niveaux de la couche d’eau, si bien qu’il fallut oublier la pêche en noyée, mais également la pêche en nymphe, ne nous apportant que des prises de feuilles. La pêche en sèche aurait pu être productive, mais l’absence d’insectes sur l’eau n’a pas permis de repérer des poissons en activité. De toute façon, avec la quantité de feuilles à tous les étages, les poissons devaient recevoir tellement d’informations contradictoires que, même s’il y en avait eu quelques-uns, ils n’auraient pas pu cibler les éclosions avec précision et seraient restés bouche fermée. Retour au gîte pour un apéro bien mérité et des bolognaises à se taper le c… par-terre. Quelques parties de belote plus tard dans lesquelles les victoires ne sont pas ressorties ni glorieuses ni grandies (suivez mon regard) tout ce beau monde a préparé la sortie du samedi avec grand espoir.
Ce samedi 8 novembre, nous voilà repartis pour 1h30 de route dans le but de pêcher le lac des Grands Champs, au nord de Guéret. Ce lac est une ancienne carrière de minerai d’uranium, arrêtée, rebouchée et mise en eau. Une eau très claire, facilitant la pêche à vue, un empoissonnement très intéressant avec quelques 7 ou 8 variétés de salmonidés de très belle taille, qui naviguent en bordure tels des sous-marins atomiques ! (avec l’uranium ça tombait bien !). Un prix de journée abordable, des gardiens sympas, un club house chauffé pour manger, un environnement champêtre, et à part la proximité de l’autoroute tout était fait pour une belle journée de pêche, pluvieuse cependant. Le fait de voir les poissons est très excitant mais n’est pas gage de réussite, loin s’en faut. Il a fallu s’employer pour piquer les truites et changer souvent de technique (le streamer a bien fonctionné, les nymphes, les Worms et les montanas ont été les meilleures mouches.). Personnellement j’ai eu le bonheur de piquer 2 gros poissons en sèche sur scarabée, dans les rides lors d’un coup de vent frais. Tout le monde a tiré son épingle du jeu avec entre 5 et 10 prises, des casses et décroches. Seul Thierry a un peu surpassé tout le monde avec 15 réalisations, mais au regard des parties de belote la veille il n’y a rien d’étonnant ! Je dis ça, je ne dis rien ! Le retour tardif au gîte nous a permis de prendre notre temps pour l’apéro et la cuisson des 3 bocaux de cèpes portés par Thierry (tout lui sera pardonné) accompagnés de pièces de bœuf juste tournées et retournées ! Un régal ! Les oreillettes d’Antoine, la salade de fruits dont les boîtes nous accompagnaient depuis 15 ans ont été ouvertes prestement, la tarte aux pommes de Gigi et la fouace de Patou, ont complété le menu, tout cela pris devant un écran de télé pour France Afrique du Sud. Verveine de Richard, tord boyaux de Philippe ont eu finalement raison de notre estomac et c’est avec Mme doliprane que nous avons passé la nuit !
Le lendemain dimanche 9 novembre, après avoir quitté le gîte, nous avons décidé de gagner les plages de Limoges que l’on connaissait, mais une surprise de taille nous attendait, la Vienne était montée et devenait impéchable. Il a fallu se faire une raison, nous avons donc pris le chemin du retour avec une satisfaction mitigée sur la réussite piscicole de cette sortie.
En mon nom et au nom de mes camarades et amis participants, je souhaiterais dédier cette sortie à notre ami Patou, qui samedi soir, a eu la douleur d’apprendre le décès de sa maman. La vie continue pour toi et des moments comme ceux que nous vivons ensemble au sein du club il y en aura d’autres et ils vaudront eux aussi le coup d’être vécus.
Le Président
Claude
Le bureau en plein travailEt pendant que le bureau bosse les autres papotes
Gigi regarde les assiettes avec envie, il les aime les spaghettis il finira même le plat, faut pas jeter.
La croustade à Gigi n'a pas fait long feu Le plus gourmand de tous est en fond de table
Le ou les verres de l'amitié







